Dans les coulisses du Labo du Danseur : 15 questions pour mieux me connaître

Et si, derrière chaque accompagnement au Labo du Danseur, se cachait une histoire ? Un chemin fait de rencontres, d’intuitions, de formations, de passions parfois inattendues ? Dans cet article un peu particulier, j’ai choisi de répondre à 15 questions que l’on me pose souvent – ou pas assez. Pour vous aider à mieux comprendre qui je suis, d’où je viens… et surtout pourquoi j’ai créé cet espace unique dédié au corps, à l’esprit et à la créativité.

Nicolas

Quel a été ton tout premier lien avec la danse ?
Je danse depuis que j’ai trois ans. C’était d’abord un jeu, un espace de liberté, une manière d’exister autrement. À 11 ans, j’ai intégré l’école du Centre Chorégraphique National de Roubaix Nord–Pas-de-Calais, ce qui a marqué un véritable tournant. Là-bas, j’ai compris que la danse pouvait être à la fois un art, une discipline et une quête personnelle. Depuis, elle n’a jamais quitté ma vie.

Pourquoi as-tu choisi l’ergothérapie du sport ?
Parce que j’ai toujours voulu observer le corps autrement. L’ergothérapie m’a appris à voir les détails que d’autres ne voient pas : la manière dont une fatigue s’installe, un geste se modifie, une compensation apparaît. C’est une porte d’entrée vers une compréhension fine du mouvement, mais aussi des émotions qui y sont liées.

Qu’est-ce que tu veux transmettre au Labo du Danseur ?
L’idée que le corps et l’esprit sont indissociables. Et que la créativité est le lien entre les deux. Trop de jeunes danseurs se perdent dans l’exigence, trop de parents s’inquiètent sans avoir les bons outils. J’ai créé le Labo comme un lieu pour ralentir, rééquilibrer, comprendre autrement.

Comment définis-tu ton approche ?
Globale, vivante, évolutive. Je ne propose jamais une séance “type”. Chaque personne arrive avec son histoire, ses tensions, ses rêves. On part de là. On explore ensemble. Parfois on travaille la respiration, parfois la posture, parfois le mental. Mais toujours dans une logique de reconstruction profonde et durable.

Le Pilates tient une place importante dans ton travail. Pourquoi ?
Parce qu’il m’a transformé. Le jour où j’ai compris que je pouvais renforcer mon corps sans le brutaliser, j’ai changé de regard. Le Pilates m’a appris à travailler de l’intérieur, à chercher la précision plutôt que la performance. Aujourd’hui, c’est une base solide de tous mes accompagnements.

Qu’est-ce que les danseurs découvrent souvent avec surprise ?
Qu’ils peuvent aller mieux sans forcément faire “plus”. Qu’apprendre à relâcher, à mieux respirer, à repositionner leur bassin ou leurs omoplates peut changer toute leur technique. Et surtout, qu’on peut se reconstruire dans le plaisir et non dans la souffrance.

Tu insistes beaucoup sur l’écoute du corps. Pourquoi ?
Parce qu’on vit dans un monde qui pousse à ignorer les signaux faibles. Le “tiens bon”, le “fais-toi violence”, ça ne marche qu’un temps. Moi, j’aide les danseurs à retrouver une vraie conscience corporelle. C’est la seule façon de progresser durablement.

Tu sembles aussi très attaché à la notion de rythme personnel…
Oui, parce que chaque corps a son tempo. Certains progressent vite, d’autres plus lentement. Certains ont besoin de défis, d’autres de douceur. Je m’adapte, toujours. Le Labo n’est pas un moule, c’est un laboratoire vivant.

Comment concilies-tu ton travail thérapeutique et ton esprit créatif ?
Je ne les oppose pas, je les imbrique. Mon univers est peuplé d’énigmes, de spectacles, de récits. Avec Enigmologie, avec la Halle aux Grains, je développe des projets qui mêlent corps, culture et imagination. Et tout cela nourrit mon approche au Labo.

En quoi ton amour pour la magie et les spectacles influence-t-il ton accompagnement ?
Il me pousse à rester curieux, à voir les choses autrement. J’aime utiliser l’image, la métaphore, la surprise. Une consigne bien formulée, une image marquante peut transformer un exercice banal en déclic profond. La pédagogie, c’est aussi un art de la scène.

Tu parles souvent de Fabien Olicard comme une référence. Pourquoi ?
Parce qu’il incarne pour moi une rigueur joyeuse. Il mêle sciences, mentalisme, communication avec intelligence et bienveillance. C’est exactement ce que je cherche à transmettre aussi : une exigence claire, mais sans austérité. Un cadre, mais jamais une prison.

Tu es à la tête de plusieurs projets : comment fais-tu pour tout concilier ?
En étant structuré… mais en acceptant aussi l’imprévu. J’organise mes semaines comme un chorégraphe organise une scène : avec des axes forts, des temps calmes, des variations. Je suis entouré, mais je garde le cap sur mes trois valeurs fondatrices : transmission, exigence, humanité.

Qu’est-ce qui t’anime chaque matin ?
L’idée d’être utile. De contribuer, même à petite échelle, à faire du bien autour de moi. Quand un jeune danseur retrouve confiance, quand un parent me dit “merci, je comprends mieux”, je sais pourquoi je fais ce métier.

Quel conseil donnerais-tu à un danseur ou un parent qui hésite à te contacter ?
Qu’il n’y a pas besoin d’aller mal pour venir au Labo. Ici, on vient pour comprendre, pour prévenir, pour avancer autrement. Même une séance unique peut parfois ouvrir une nouvelle perspective. Alors, autant oser.

Et pour toi, accompagner, c’est quoi ?
C’est marcher à côté, pas devant. C’est proposer, jamais imposer. C’est créer les conditions d’un progrès qui respecte la personne. Accompagner, pour moi, c’est une posture, pas une méthode. C’est un engagement humain, avant tout.

 

Ce que vous venez de lire, ce sont des morceaux de moi. De mon parcours, de mes convictions, de cette envie farouche d’accompagner autrement. Si ce texte vous a donné l’envie d’en savoir plus, de tester une séance ou simplement de discuter de votre situation, je vous invite à me contacter.

Au Labo du Danseur, chaque rendez-vous est unique. Et peut-être que le vôtre commencera ici.

Nicolas Dupont – Labo du Danseur
ergothérapeute du sport
professeur de danse (diplômé PBT)
instructeur Pilates

Pilates Labo du danseur Mesaicosa

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