Comment je fais vivre 20 projets… sans perdre le souffle

Vous êtes nombreux à me demander comment je fais. Comment je trouve le temps, l’énergie, la clarté. Comment j’arrive à faire cohabiter un spectacle, un e-book, un cours de Pilates et un projet éducatif dans la même journée. La vérité ? Je ne gère pas mon emploi du temps comme une machine, mais comme un corps vivant. Dans cet article, je vous emmène dans les coulisses de mon fonctionnement. Vous verrez que tout commence par un pas. Ou plutôt… par une respiration.

Nicolas

Tout commence par un besoin vital : le mouvement
Je ne pourrais rien construire sans bouger. Sans danser. Sans respirer pleinement. Le mouvement, pour moi, n’est pas une activité secondaire. C’est une nécessité biologique et existentielle. C’est en mettant mon corps en action que les idées se forment, que les priorités s’alignent, que les émotions trouvent leur place.

Quand j’ai fondé Le Labo du Danseur, ce n’était pas pour ajouter une ligne de plus à ma carte de visite. C’était une évidence. J’avais vu trop de corps brillants s’éteindre à cause d’une blessure, trop de jeunes talents freinés par une fatigue mal comprise. J’ai voulu créer un lieu où l’on soigne, mais surtout où l’on prépare. Un lieu pour retrouver la maîtrise de son corps, sans brutalité ni compétition. C’est là que tout commence. Et que tout revient.

 

Objectif 5000 : apprendre à orchestrer le chaos
Gérer vingt projets, ce n’est pas une question de volonté. C’est une question de méthode. Très tôt, j’ai compris que l’outil le plus précieux n’était ni un logiciel, ni une to-do list… mais le temps lui-même. Et surtout, notre façon de l’habiter.

C’est de là qu’est né Objectif 5000. Un système que j’ai imaginé pour retrouver de l’espace dans mes journées, du souffle dans mon organisation. Je parle souvent d’écosystème modulaire : chaque projet a sa place, mais aucun n’est rigide. J’avance comme dans une chorégraphie : avec des séquences, des temps de repos, des accents. J’alterne des périodes de concentration intense avec des phases plus intuitives. Et surtout, je me donne le droit de ne pas tout faire en même temps.

Une erreur fréquente que je rencontre chez les sportifs et les créatifs : vouloir “tenir” leur planning, au lieu de l’incarner. Le corps a ses saisons. Le mental aussi. Il ne s’agit pas d’enchaîner les tâches, mais de les faire résonner.

 

Une mosaïque vivante, pas un empilement de tâches
On me demande souvent comment je relie un atelier de Pilates avec une chasse au trésor, un spectacle de mentalisme avec une séance de renforcement musculaire. Ce que j’ai mis du temps à comprendre, c’est que ce ne sont pas des projets séparés. Ce sont les facettes d’une même dynamique. Chacun nourrit l’autre.

Quand je travaille sur Enigmologie, par exemple, je développe ma capacité à structurer un parcours. Cette compétence me sert autant pour créer un livre-jeu que pour construire un programme de rééducation progressive au Labo. Quand j’anime un atelier sur la respiration costale, je ressens des échos dans l’écriture de mes spectacles immersifs : là aussi, il s’agit de libérer, de relier, d’incarner.

Le bénéfice méconnu d’une organisation vivante comme celle-ci ? C’est l’énergie. Le fait de changer de posture mentale dans la journée me garde en mouvement. Cela m’évite l’ennui, l’épuisement, et m’offre un terrain fertile pour l’innovation.

 

L’énergie, ça se cultive… comme un muscle
On croit souvent que la productivité vient d’une discipline extérieure. Chez moi, elle vient de l’intérieur. J’ai mis des années à créer mes propres routines, et je les ajuste régulièrement. Le matin, je commence rarement par un écran. Je commence par le corps. Une respiration lente. Un étirement. Une courte méditation active. Cela peut sembler anodin, mais c’est ce qui me permet de mieux concentrer mon attention tout au long de la journée.

Un des outils que je recommande à presque tous mes élèves ? Le Waff. Simple, discret, et pourtant incroyablement puissant. Sur ce coussin d’air, je retrouve la conscience de mes appuis, je libère mon diaphragme, je me ré-ancre. C’est un outil d’équilibrage postural et énergétique que j’utilise autant en Pilates prénatal qu’en fin de séance de danse ou dans mes propres pauses créatives.

Beaucoup de sportifs ignorent encore les effets profonds d’une respiration bien conduite. Or, une bonne oxygénation cellulaire améliore non seulement la récupération physique, mais aussi la clarté mentale et la gestion du stress. C’est un levier immense, trop souvent négligé.

 

Créer, c’est aussi savoir transmettre
Tous ces projets n’ont de sens que s’ils peuvent nourrir d’autres personnes. C’est pour ça que j’ai lancé l’Atelier des Possibles, un programme pour apprendre à guider, transmettre, diriger un projet. Trop de jeunes créatifs ou thérapeutes se forment sur le fond, mais se perdent dans la forme : ils ne savent pas structurer leur vision.

Moi non plus, je ne savais pas. Et je me suis planté, souvent. Jusqu’à ce que je comprenne que ma force n’était pas dans la maîtrise d’un seul projet, mais dans ma capacité à créer des ponts entre eux. Aujourd’hui, je n’avance pas seul : j’échange avec des artistes, des thérapeutes, des enseignants, et je mets en commun les outils que j’ai construits. Ensemble, on gagne un temps fou. Et surtout, on va plus loin.

Ce que je cherche à transmettre : un autre rapport au corps, au temps, et à l’énergie. C’est ça, ma manière d’être utile.

 

Le Labo du Danseur : point de départ et d’arrivée
Si je devais ne garder qu’un seul espace, ce serait celui-là. Le Labo du Danseur, c’est mon atelier, mon observatoire, mon point d’ancrage. C’est là que tout se teste, que tout s’ajuste, que tout s’éprouve. J’y accueille des danseurs, des athlètes, des femmes enceintes, des artistes blessés, des ados qui doutent, des adultes en reconversion. Chacun vient avec une histoire, un corps, une quête.

Les séances sont à la fois techniques et profondément humaines. On y parle d’alignement, mais aussi de confiance. On y explore la proprioception, mais aussi la perception de soi. Et très souvent, ce que je vois, c’est un déclic. Une étincelle. Un moment où le corps comprend qu’il peut fonctionner autrement.

Et c’est souvent par là que tout repart.

 

 

Je ne cours pas après le temps. J’essaie de l’habiter pleinement. Mon écosystème de projets n’est pas une démonstration de performance, c’est une tentative : celle d’être aligné, vivant, incarné. Mesaicosa est le nom que j’ai donné à cette manière de vivre, de créer, de transmettre.

Mais tout commence, toujours, par le corps.

Si tu veux retrouver ton souffle, ton axe, ton élan… je t’invite à me rejoindre au Labo du Danseur. Une séance peut parfois suffire à changer ton rapport à toi-même.

Réserve dès maintenant ton rendez-vous ou contacte-moi directement pour un cours de Pilates ou un accompagnement personnalisé.

Nicolas Dupont – Labo du Danseur
ergothérapeute du sport
professeur de danse (diplômé PBT)
instructeur Pilates

Mesaicosa Labo du danseur Collectif Tous-en-Scène Objectif 5000 Pilates

Ajouter un commentaire